Petit guide stratégique de L'Omaha pot-limit (PLO)
Des fanatiques du Fight Club IV vont s'engager dans le championnat d'Omaha pot-limit (PLO) et beaucoup d'entre eux me demandent comment jouer à ce fameux PLO... C'est un de mes jeux favoris, j'ai beaucoup de plaisir à disputer une partie, cash ou tournoi... Mais expliquer rapidement comment gagner est impossible... Voici donc un petit guide abrégé qui devrait déjà répondre à leurs préoccupations :
L’OMAHA POT-LIMIT (PLO)
REGLES
Identiques au Texas hold’em, sauf sur 2 points :
1. Chaque joueur recoit 4 cartes au lieu de 2
2. Pour former sa main finale, il combine obligatoirement 2 cartes de sa main avec 3 cartes du tableau
Le point 1 indique qu’on reçoit en fait 6 mains de 2 cartes à chaque fois. Exemple :
Cette main se compose en fait de ces 6 mains de 2 cartes :
On voit que ces 6 mains sont jouables en Hold’em, donc cette main d’Omaha est une assez bonne main.
Le point 2 implique quelques bizarreries, notamment :
- si vous avez une main « rainbow » (4 couleurs), vous ne pourrez pas faire couleur
- si vous avez un brelan en main, ou pire, carré, c’est une très mauvaise main ! il vaut mieux la jeter
- si vous avez
et si le tableau est ,
vous n’avez pas full mais seulement brelan avec
LE POT-LIMIT
On ne peut pas faire tapis, comme au no-limit. La relance maximum est « pot » (prononcer « pott ») et il y a 2 cas :
- soit personne n’a ouvert le pot, et l’enchère max est alors la hauteur du pot. Donc si le pot est de 100 après l'apparition du flop, je ne peux pas ouvrir plus cher qu’à 100.
- soit quelqu’un a déjà ouvert, et dans ce cas l’enchère max se calcule en 2 temps :
1. D’abord je suis
2. Puis je relance du tout.
Exemple 1 :
Préflop, je suis UTG et les blinds sont 50-100. L’enchère max (« pot ») est de 350 :
- d’abord 100 pour suivre
- puis relance de 250, qui est le montant du pot à cet instant
Exemple 2 :
Au flop, le pot fait 350, un joueur ouvre au max, donc à 350, et j’annonce « pot ». Donc toujours même démarche en 2 temps :
- d’abord 350 pour suivre
- puis relance de 1050 (3 x 350)
Donc je mise 1.400 en tout.
D’ailleurs dans ce cas précis, c’est facile, il suffit de multiplier par 4 le montant du pot au début du tour d’enchères. C’est une astuce de croupier pour connaître plus vite le montant à payer…
QUE CHANGE LE POT-LIMIT ?
Préflop, il est difficile de chasser, sinon avec deux relances à « pot » successives. Résultat : on voit très souvent le flop parce qu’il est rarement cher, sauf à une table très agressive.
En revanche, à partir du flop, les relances sont en général plus violentes qu’en no-limit. En effet, comme on le voit dans l’exemple 1, le relanceur au max relance 4 fois l’ouverture. Si l’ouvreur n’avait ouvert qu’à la moitié du pot, la relance serait à 775, soit 4,4 fois l’ouverture (en fait, plus l’ouverture est basse et plus le taux multiplicateur entre l’ouverture et la relance est fort).
On a rarement de tels taux en no-limit où, en général, au flop, on relance à 2,5 ou 3 fois l’ouverture.
Conclusion : l’agression en pot-limit est plus forte qu’en no-limit. Il faut bien comprendre qu’il est difficile d’assurer un pot control efficace en pot-limit. Il est courant que les joueurs soient à tapis à la turn après seulement 2 relances.
FLOPS
Le tournant du coup est le flop. Plus encore qu’en hold’em, c’est le juge de paix : il vous dit si vous pouvez foncer ou si vous devez lâcher.
Si vous flopez brelan sans paire en main (donc avec paire au flop), attention : un full est tout à fait possible chez l’adversaire, à vous d’essayer de le deviner.
STRATEGIE
Stratégie n°1 : sélection des mains de départ
Bien jouer à l’Omaha c’est d’abord jeter ses cartes, encore et encore. Quelles sont les bonnes mains ? La réponse est unique : ce sont des mains où chaque carte compte, le plus haut possible.
Donc
est la meilleure des mains : 2 couleurs max potentielles, brelans et fulls max potentiels, quinte max.
On comprend que
soit aussi une très bonne main.
Idem pour .
Les pros aiment bien aussi 4 grosses cartes consécutives ,
et même est jugée comme une très bonne main : le flop décide si vous devez pousser la main ou non.
Les « doubles tirages » comme
sont aussi appréciés, quoique nettement moins bons.
Attention : si une seule des 4 cartes n’est plus coordonnée, votre main ne comporte plus 6 mains de 2 cartes mais seulement 3, ce qui divise par 2 vos chances de bien floper ! Donc certaines mains semblent bonnes alors qu’elles sont juste passables :
-
- etc.
Stratégie n°2 : la position
Avoir la position est crucial car elle vous offre à la fois la possibilité de bluff final et la contre-attaque.
Stratégie n°3 : la relance
Ne relancez qu’à pot, c’est-à-dire au maximum, sauf cas spéciaux, par exemple si vous avez une main énorme. Une relance inférieure au pot peut se concevoir si le pot est déjà colossal. Mais sachez qu’il ne sert à rien de vouloir « économiser » sur les coups en misant moins que le pot. Une attaque doit toujours être massive. Miser trop bas attire l’adversaire au lieu de le pousser à vous laisser le pot.
Stratégie n°4 : les tirages
Les tirages sont très nombreux au flop au PLO. Il arrive qu’un joueur en ait tellement qu’il a une meilleure chance de gagner le coup que celui qui a déjà brelan ! Démonstration :
Ma main :
Le flop :
Ma main est multi-tirages :
- un 5, un 7 ou un 8 me donne la quinte au 9
- un 10 me donne la quinte au Valet
- un pique me donne la couleur
Soit en tout, 30 cartes favorables sur 45 cartes (sans doublette du Valet pour éviter le full/carré adverse)… donc 67% d’outs à la turn… et au moins autant à la river ! (attention, certaines sont plus favorables que d’autres)
Et en plus :
- un 3 ou un 4 ouvre d’autres tirages de qualité à quinte
- un cœur ouvre un deuxième tirage à couleur
Sur cet exemple, si mon adversaire a ,
ui est une bonne main de départ et lui donne le jeu MAX au flop (brelan de Valets), nous sommes à 53% et lui, seulement à 47% ! Et pourtant, nous n’avons rien à ce moment précis… C’est la magie des « tirages enveloppés » (« wraps »).
Stratégie n°5 : le bluff
Attention, bluffez le moins possible, sauf en shorthanded où, comme pour tous les pokers, le bluff s’impose. Si vous relancez, c’est parce que vous avez du jeu ! Quand vous serez expérimenté, vous pourrez davantage bluffer, mais pas si vous débutez. De toute façon, les mains sont si nombreuses que vous devrez normalement entrer dans un coup sur 3 ou 4 en moyenne, ce qui est une forte fréquence de participation aux coups.
PIEGES
Ils sont nombreux au PLO, aussi je ne vais en mentionner que 3, mais 3 énormes :
- deux paires au flop
Au hold’em c’est excellent, mais au PLO c’est NAZE. Vous finirez full seulement une fois sur 5 en voyant la turn ET la river ! Au flop, sachez qu’il est rare qu’il n’y ait pas déjà un brelan. Donc vous tirez mort avec deux paires, donc cette main n’est pas à prendre en compte, sauf en shorthanded où elle peut vous sauver.
- petit brelan
Vous flopez le 3e brelan, ô joie ! Eh non, hélas, vous êtes en danger ! Car si une doublette supérieure arrive au tableau, vous serez battu par tous les fulls supérieurs. C’est pourquoi il faut se méfier énormément des mains du type 6-6-3-3. Même bicolores, elles sont dangereuses : quand vous touchez la couleur, c’est toujours une petite couleur, et on y laisse généralement son tapis...
- le « potter » fou
Après vous, un joueur ne cesse de « poter » en permanence ou presque. Il ramasse des pots énormes. Ne faites jamais comme lui. Potez oui, mais quand vous avez un gros tirage ou une grosse main faite. Gardez la tete froide, ne soyez pas tenté vous aussi de terroriser la table. Au besoin, serrez plus encore le jeu pour pouvoir mieux le coincer plus tard et lui prendre le maximum de jetons.
LA GRANDE INCERTITUDE DE LA RIVER
Suspense ! Souvent cette situation se répète au PLO :
Le tableau
Vous avez en main , autrement dit la couleur max.
Mais un adversaire vous a suivi au flop et à la turn et vous pensez qu’il est sur deux paires max ou brelan. C’est la terrible river qui va décider : si elle double, vous êtes mort à cause du full. Sinon, vous allez gagner car vous resterez max. Pour info, la probabilité de doublette est entre 25% et 33% environ (selon les cartes détenues par l’adversaire), soit entre une chance sur 4 et une chance sur 3. Si l'adversaire a brelan, vous avez donc une cote de victoire comprise entre 3 contre 1 et 2 contre 1… pas si mal. D’où la douleur quand cette satanée doublette arrive !
Derniers conseils pour vous accoutumer à l’Omaha :
- Allez donc sur un site de jeu gratuit et habituez-vous à analyser les coups.
- Vous pouvez aussi regarder en spectateur les parties payantes, c’est un spectacle gratuit !
- Vous pouvez aussi donner des mains d’Omaha chez vous « pour du beurre »
- Vous pouvez bien sûr aussi jouer pour de l'argent, mais là je ne vais ai rien dit...
Pour en savoir plus :
Trois livres très utiles :
- Poker de Tournoi qui aborde plusieurs variantes, dont le PLO (chapitre écrit par Tom McEvoy, Champion du monde 1983)
- Poker Super System, où le chapitre du PLO a été écrit par Lyle Berman
- Pot Limit Omaha Poker de Jeff Hwang est entièrement consacré à ce jeu
L’OMAHA POT-LIMIT (PLO)
REGLES
Identiques au Texas hold’em, sauf sur 2 points :
1. Chaque joueur recoit 4 cartes au lieu de 2
2. Pour former sa main finale, il combine obligatoirement 2 cartes de sa main avec 3 cartes du tableau
Le point 1 indique qu’on reçoit en fait 6 mains de 2 cartes à chaque fois. Exemple :
Cette main se compose en fait de ces 6 mains de 2 cartes :
On voit que ces 6 mains sont jouables en Hold’em, donc cette main d’Omaha est une assez bonne main.
Le point 2 implique quelques bizarreries, notamment :
- si vous avez une main « rainbow » (4 couleurs), vous ne pourrez pas faire couleur
- si vous avez un brelan en main, ou pire, carré, c’est une très mauvaise main ! il vaut mieux la jeter
- si vous avez
et si le tableau est ,
vous n’avez pas full mais seulement brelan avec
LE POT-LIMIT
On ne peut pas faire tapis, comme au no-limit. La relance maximum est « pot » (prononcer « pott ») et il y a 2 cas :
- soit personne n’a ouvert le pot, et l’enchère max est alors la hauteur du pot. Donc si le pot est de 100 après l'apparition du flop, je ne peux pas ouvrir plus cher qu’à 100.
- soit quelqu’un a déjà ouvert, et dans ce cas l’enchère max se calcule en 2 temps :
1. D’abord je suis
2. Puis je relance du tout.
Exemple 1 :
Préflop, je suis UTG et les blinds sont 50-100. L’enchère max (« pot ») est de 350 :
- d’abord 100 pour suivre
- puis relance de 250, qui est le montant du pot à cet instant
Exemple 2 :
Au flop, le pot fait 350, un joueur ouvre au max, donc à 350, et j’annonce « pot ». Donc toujours même démarche en 2 temps :
- d’abord 350 pour suivre
- puis relance de 1050 (3 x 350)
Donc je mise 1.400 en tout.
D’ailleurs dans ce cas précis, c’est facile, il suffit de multiplier par 4 le montant du pot au début du tour d’enchères. C’est une astuce de croupier pour connaître plus vite le montant à payer…
QUE CHANGE LE POT-LIMIT ?
Préflop, il est difficile de chasser, sinon avec deux relances à « pot » successives. Résultat : on voit très souvent le flop parce qu’il est rarement cher, sauf à une table très agressive.
En revanche, à partir du flop, les relances sont en général plus violentes qu’en no-limit. En effet, comme on le voit dans l’exemple 1, le relanceur au max relance 4 fois l’ouverture. Si l’ouvreur n’avait ouvert qu’à la moitié du pot, la relance serait à 775, soit 4,4 fois l’ouverture (en fait, plus l’ouverture est basse et plus le taux multiplicateur entre l’ouverture et la relance est fort).
On a rarement de tels taux en no-limit où, en général, au flop, on relance à 2,5 ou 3 fois l’ouverture.
Conclusion : l’agression en pot-limit est plus forte qu’en no-limit. Il faut bien comprendre qu’il est difficile d’assurer un pot control efficace en pot-limit. Il est courant que les joueurs soient à tapis à la turn après seulement 2 relances.
FLOPS
Le tournant du coup est le flop. Plus encore qu’en hold’em, c’est le juge de paix : il vous dit si vous pouvez foncer ou si vous devez lâcher.
Si vous flopez brelan sans paire en main (donc avec paire au flop), attention : un full est tout à fait possible chez l’adversaire, à vous d’essayer de le deviner.
STRATEGIE
Stratégie n°1 : sélection des mains de départ
Bien jouer à l’Omaha c’est d’abord jeter ses cartes, encore et encore. Quelles sont les bonnes mains ? La réponse est unique : ce sont des mains où chaque carte compte, le plus haut possible.
Donc
est la meilleure des mains : 2 couleurs max potentielles, brelans et fulls max potentiels, quinte max.
On comprend que
soit aussi une très bonne main.
Idem pour .
Les pros aiment bien aussi 4 grosses cartes consécutives ,
et même est jugée comme une très bonne main : le flop décide si vous devez pousser la main ou non.
Les « doubles tirages » comme
sont aussi appréciés, quoique nettement moins bons.
Attention : si une seule des 4 cartes n’est plus coordonnée, votre main ne comporte plus 6 mains de 2 cartes mais seulement 3, ce qui divise par 2 vos chances de bien floper ! Donc certaines mains semblent bonnes alors qu’elles sont juste passables :
-
- etc.
Stratégie n°2 : la position
Avoir la position est crucial car elle vous offre à la fois la possibilité de bluff final et la contre-attaque.
Stratégie n°3 : la relance
Ne relancez qu’à pot, c’est-à-dire au maximum, sauf cas spéciaux, par exemple si vous avez une main énorme. Une relance inférieure au pot peut se concevoir si le pot est déjà colossal. Mais sachez qu’il ne sert à rien de vouloir « économiser » sur les coups en misant moins que le pot. Une attaque doit toujours être massive. Miser trop bas attire l’adversaire au lieu de le pousser à vous laisser le pot.
Stratégie n°4 : les tirages
Les tirages sont très nombreux au flop au PLO. Il arrive qu’un joueur en ait tellement qu’il a une meilleure chance de gagner le coup que celui qui a déjà brelan ! Démonstration :
Ma main :
Le flop :
Ma main est multi-tirages :
- un 5, un 7 ou un 8 me donne la quinte au 9
- un 10 me donne la quinte au Valet
- un pique me donne la couleur
Soit en tout, 30 cartes favorables sur 45 cartes (sans doublette du Valet pour éviter le full/carré adverse)… donc 67% d’outs à la turn… et au moins autant à la river ! (attention, certaines sont plus favorables que d’autres)
Et en plus :
- un 3 ou un 4 ouvre d’autres tirages de qualité à quinte
- un cœur ouvre un deuxième tirage à couleur
Sur cet exemple, si mon adversaire a ,
ui est une bonne main de départ et lui donne le jeu MAX au flop (brelan de Valets), nous sommes à 53% et lui, seulement à 47% ! Et pourtant, nous n’avons rien à ce moment précis… C’est la magie des « tirages enveloppés » (« wraps »).
Stratégie n°5 : le bluff
Attention, bluffez le moins possible, sauf en shorthanded où, comme pour tous les pokers, le bluff s’impose. Si vous relancez, c’est parce que vous avez du jeu ! Quand vous serez expérimenté, vous pourrez davantage bluffer, mais pas si vous débutez. De toute façon, les mains sont si nombreuses que vous devrez normalement entrer dans un coup sur 3 ou 4 en moyenne, ce qui est une forte fréquence de participation aux coups.
PIEGES
Ils sont nombreux au PLO, aussi je ne vais en mentionner que 3, mais 3 énormes :
- deux paires au flop
Au hold’em c’est excellent, mais au PLO c’est NAZE. Vous finirez full seulement une fois sur 5 en voyant la turn ET la river ! Au flop, sachez qu’il est rare qu’il n’y ait pas déjà un brelan. Donc vous tirez mort avec deux paires, donc cette main n’est pas à prendre en compte, sauf en shorthanded où elle peut vous sauver.
- petit brelan
Vous flopez le 3e brelan, ô joie ! Eh non, hélas, vous êtes en danger ! Car si une doublette supérieure arrive au tableau, vous serez battu par tous les fulls supérieurs. C’est pourquoi il faut se méfier énormément des mains du type 6-6-3-3. Même bicolores, elles sont dangereuses : quand vous touchez la couleur, c’est toujours une petite couleur, et on y laisse généralement son tapis...
- le « potter » fou
Après vous, un joueur ne cesse de « poter » en permanence ou presque. Il ramasse des pots énormes. Ne faites jamais comme lui. Potez oui, mais quand vous avez un gros tirage ou une grosse main faite. Gardez la tete froide, ne soyez pas tenté vous aussi de terroriser la table. Au besoin, serrez plus encore le jeu pour pouvoir mieux le coincer plus tard et lui prendre le maximum de jetons.
LA GRANDE INCERTITUDE DE LA RIVER
Suspense ! Souvent cette situation se répète au PLO :
Le tableau
Vous avez en main , autrement dit la couleur max.
Mais un adversaire vous a suivi au flop et à la turn et vous pensez qu’il est sur deux paires max ou brelan. C’est la terrible river qui va décider : si elle double, vous êtes mort à cause du full. Sinon, vous allez gagner car vous resterez max. Pour info, la probabilité de doublette est entre 25% et 33% environ (selon les cartes détenues par l’adversaire), soit entre une chance sur 4 et une chance sur 3. Si l'adversaire a brelan, vous avez donc une cote de victoire comprise entre 3 contre 1 et 2 contre 1… pas si mal. D’où la douleur quand cette satanée doublette arrive !
Derniers conseils pour vous accoutumer à l’Omaha :
- Allez donc sur un site de jeu gratuit et habituez-vous à analyser les coups.
- Vous pouvez aussi regarder en spectateur les parties payantes, c’est un spectacle gratuit !
- Vous pouvez aussi donner des mains d’Omaha chez vous « pour du beurre »
- Vous pouvez bien sûr aussi jouer pour de l'argent, mais là je ne vais ai rien dit...
Pour en savoir plus :
Trois livres très utiles :
- Poker de Tournoi qui aborde plusieurs variantes, dont le PLO (chapitre écrit par Tom McEvoy, Champion du monde 1983)
- Poker Super System, où le chapitre du PLO a été écrit par Lyle Berman
- Pot Limit Omaha Poker de Jeff Hwang est entièrement consacré à ce jeu