Compulsivement
L'adverbe : compulsivement
Le problème avec le poker, c'est qu'on s'en passionne rapidement. Et la passion est aveugle. On a vite fait, sans s'en rendre compte, de devenir tellement accro au poker qu'on est joueur compulsif.
Tout joueur de poker doit être conscient du rapport qu'il a avec le poker. Pour vous en persuader, voici un petit questionnaire flash de 10 questions – à vous d'y répondre en votre âme et conscience :
1. Avez-vous d'autres passe-temps que le poker ?
2. Consacrez-vous plus de 80% de votre temps libre au poker ?
3. Avez-vous d'autres amis à part ceux qui font partie du monde du poker ?
4. Depuis que vous jouez au poker, votre conjoint vous a-t-il quitté (à cause du poker ?) ?
5. A part les mois avec gain exceptionnel, vos mois de poker sont-il gagnants ?
6. En-dehors des jeux d'argent, le poker est-il le seul jeu auquel vous vous adonnez ?
7. Vous arrive-t-il régulièrement, quand vous avez longtemps joué au poker en ligne, d'arrêter l'ordinateur en tremblant, en transpirant, en vous sentant fiévreux ?
8. Le poker est-il le seul sujet de conversation qui vous intéresse ?
9. Avez-vous un budget poker comme vous avez un budget alimentation, voiture etc. ?
10. Si oui, vous arrive-t-il régulièrement de le dépasser au détriment de votre budget global ?
Si vous avez répondu au moins 2 fois :
- NON aux questions impaires
- OUI aux questions paires
Alors vous êtes sur la voie du joueur compulsif. La pratique du poker de je défends sur Over-pair est celle d'un divertissement, non celle d'une passion dévorante qui, en plus, est ruineuse. Et rentrer chez soi à 6h du matin, dans le froid, la tête pleine de doutes et le portefeuille vide d'argent, c'est pas très bon pour le moral. Même si, je le reconnais, l'avoir vécu est un antidote efficace.
Mon conseil : contactez une association dédiée, par exemple adictel, qui saura vous écouter sans vous juger et vous donner les clés pour retrouver une pratique non destructrice.