Le Big One et ses détracteurs dans le poker
Certaines voix s'élèvent pour critiquer le Big One for One Drop, où beaucoup de gens policés qui brassent des millions paradent à la télé et laissent une obole (10%) aux associations caritatives.
Je les comprends.
Seulement voilà : en matière de caritatif, il faut des locomotives. C'est très américain de faire du charity business. Il faut que quelqu'un montre l'exemple pour que les autres donnent à leur niveau plus modeste, et que cette belle idée de partage demeure.
Les plus méritants étant, je pense, ceux qui ne disent jamais qu'ils donnent aux associations, mais donnent quand même.
Maintenant, que Guy Laliberté se soit fait une publicité monstre, c'est évident, la Caesar's aussi, les WSOP aussi. Encore une fois, aux USA il n'est pas choquant de recevoir quelque chose en retour quand on organise un don.
En prenant la question dans l'autre sens, ce tournoi aurait pu ne jamais avoir lieu et il y aurait 5 millions de dollars en moins pour financer le circuit des associations caritatives. A chacun de voir laquelle des deux situations est préférable. Pour ma part, j'ai choisi, même si je ne suis pas non plus satisfait à 100%. Rien n'est parfait dans ce monde, et s'il y a une deuxième édition l'an prochain, je la ferai connaitre et la commenterai comme je l'ai fait cette année.