Poker en ligne : le PMU va bientot galoper
Depuis plusieurs mois, le PMU (toujours détenteur du monopole des paris hippiques en France) prépare l'exploitation de sa future licence francaise de paris en ligne.
Les parieurs hippiques du dimanche sont une image qu'il faut définitivement oublier. Le PMU aligne un chiffre d'affaire proche des 10 milliards d'euros, au coude à coude avec celui de la Francaise des Jeux. C'est donc un acteur central du pari. Et il est normal qu'il s'intéresse aussi... au poker en ligne.
Pour ce faire, plutôt que de se lancer tout seul dans le poker, qui exige un savoir-faire dantesque, il s'est allié avec un acteur de poids, Party Poker, le n°3 du marché mondial. L'accord prévoit que de son côté, Party n'exclut pas d'être aussi présent comme marque sur le marché francais.
Cet accord important s'ajoute à un premier contrat signé avec PaddyPower concernant le pari sportif, où l'opérateur anglais renonce à apparaître sur le marché francais en échange de savoir-faire et de royalties. Dès lors, le PMU boucle la boucle et le voilà fin prêt à attaquer la nouvelle configuration du marché francais en étant présent sur tous les fronts du jeu en ligne légal.
Depuis que l'on sait que la FDJ (Francaise des Jeux) a aussi mis en place un service de paris en ligne et avait annoncé il y a un an qu'elle travaillait à un projet de poker en ligne, voilà les deux piliers du pari en France en ordre de marche pour se crêper le chignon dès que le marché légal sera ouvert. C'est-à-dire... on n'ose plus maintenant avancer de dates, mais juin est celle qui revient le plus souvent du côté des officiels.
Evidemment, cela ne règle en rien la question épineuse de ce qui sera proposé au joueur de poker. Il est prévu que les joueurs de poker francais pourront jouer qu'entre eux et devront acquitter un impôt à la source sur chacun des pots, plafonné à 1 euro (voir précédent article). Ce qui promet un changement brutal de la pratique du poker en ligne en France...