Poker et soutien-gorge
J'ai vu récemment un film allemand consacré aux démarrages de la vie amoureuse d'un jeune lycéen, Ils ne pensent qu'à ça (Marc Rothemund, 2000). Démarrages laborieux pour le moins, qui donnent lieu à des situations cocasses.
Rodolphe, le copain de Florian (le bleu de service), lui prodigue des conseils pas toujours pertinents. S'agissant du sujet crucial du dégraffage du soutien-gorge, les deux compères se rendent dans un magasin de sous-vêtements pour une séance de travaux pratiques in vivo. Le bon Rodolphe place alors une des tirades dont il a le secret :
"Ouvrir un soutien-gorge, c'est comme au poker.
Tu as besoin d'une bonne expérience, mais aussi de beaucoup de chance".
Bien vu, à ceci près que j'aurais plutôt inversé les arguments : "Tu as besoin d'une bonne chance, mais aussi de beaucoup d'expérience".
Dans l'un comme dans l'autre, d'ailleurs, on notera que c'est l'instinct qui aura le dernier mot, non ?