Quand les Européens "détruisent" les Américains au poker
... je sais, c'est un vocabulaire que j'emploie rarement dans mes titres, car on ne détruit jamais un adversaire, surtout quand on sait qu'il va revenir par la fenetre ! Mais ce sont les mots d'Annette Obrestad elle-même, aussi je ne fais que la citer. Et puis même, après tout, c'est vrai : les Européens ont "détruit" les Américains... dézingués, explosés, ratatinés, dynamités, dispersés, ventilés !
C'est un petit événement dont on a peu parlé, mais si je le fais ici c'est parce que comme les médias spécialisés US ne l'ont pas reporté (on les comprend vu le résultat), les médias européens qui pompent ce que publient les US ne l'ont pas reporté non plus.
C'était aux WSOPE de Londres, le 25 septembre dernier. Une rencontre par équipe était prévue, sur le modèle de la Ryder's Cup au golf. L'idée était de rassembler des joueurs européens pour les faire affronter des joueurs américains. Tournoi sans enjeu (en tout cas, pas officiel), sinon la gloire.
Si je cite cet événement, c'est parce que les équipes étaient probablement parmi les meilleures qu'il était possible de réunir. La crème de la crème, surtout pour les Américains :
- Européens : Annette Obrestad (capitaine), Peter Eastgate, Dario Minieri, Bertrand ElkY Grospellier, Ilari Sahamies, Patrik Antonius, Gus Hansen et John Harvey (le seul joueur qui a été qualifié sur internet, quel veinard). Autant de joueurs différents que de pays, la France étant représentée par ElkY.
- Américains : Daniel Negreanu (capitaine, Canadien), Doyle Brunson, Phil Hellmuth, Phil Ivey, Huck Seed, John Juanda, Jennifer Harman et Barry Greenstein. Excusez du peu, c'est juste 45 bracelets WSOP...
La compétition consistait en une série de 7 manches, la première équipe atteignant 4 victoires étant donc déclarée gagnante. L'Europe a gagné par 4-1. D'où le commentaire guerrier d'Annette, on la comprend un peu... Je n'ai pas de détails sur la manière dont cela s'est passé, si ce n'est qu'à un moment donné, l'Amérique a recu A-A et a été battue par le A-3 européen qui touche quinte...
On remarquera que le poker international se rééquilibre, car quand les Américains viennent en Europe, ils peinent à gagner. Remarquez, l'inverse reste assez vrai aussi...
C'est un petit événement dont on a peu parlé, mais si je le fais ici c'est parce que comme les médias spécialisés US ne l'ont pas reporté (on les comprend vu le résultat), les médias européens qui pompent ce que publient les US ne l'ont pas reporté non plus.
C'était aux WSOPE de Londres, le 25 septembre dernier. Une rencontre par équipe était prévue, sur le modèle de la Ryder's Cup au golf. L'idée était de rassembler des joueurs européens pour les faire affronter des joueurs américains. Tournoi sans enjeu (en tout cas, pas officiel), sinon la gloire.
Si je cite cet événement, c'est parce que les équipes étaient probablement parmi les meilleures qu'il était possible de réunir. La crème de la crème, surtout pour les Américains :
- Européens : Annette Obrestad (capitaine), Peter Eastgate, Dario Minieri, Bertrand ElkY Grospellier, Ilari Sahamies, Patrik Antonius, Gus Hansen et John Harvey (le seul joueur qui a été qualifié sur internet, quel veinard). Autant de joueurs différents que de pays, la France étant représentée par ElkY.
- Américains : Daniel Negreanu (capitaine, Canadien), Doyle Brunson, Phil Hellmuth, Phil Ivey, Huck Seed, John Juanda, Jennifer Harman et Barry Greenstein. Excusez du peu, c'est juste 45 bracelets WSOP...
La compétition consistait en une série de 7 manches, la première équipe atteignant 4 victoires étant donc déclarée gagnante. L'Europe a gagné par 4-1. D'où le commentaire guerrier d'Annette, on la comprend un peu... Je n'ai pas de détails sur la manière dont cela s'est passé, si ce n'est qu'à un moment donné, l'Amérique a recu A-A et a été battue par le A-3 européen qui touche quinte...
On remarquera que le poker international se rééquilibre, car quand les Américains viennent en Europe, ils peinent à gagner. Remarquez, l'inverse reste assez vrai aussi...