Scotty Nguyen remporte le H.O.R.S.E. WSOP
Il n'y a pas de hasard... ou très peu au poker, en tout cas ! Le champion du monde WSOP 1998, qui, depuis, aligne régulièrement les résultats, vient de remporter ce qui passe maintenant pour être l'épreuve la plus élitiste dans le monde du poker, le HORSE WSOP à $50.000 (cette somme n'est pas égale à la dotation, c'est le droit d'entrée dans le tournoi !)
Cette année, ce sont 148 des meilleurs joueurs mondiaux qui ont réuni la somme pour participer. Ils ont ainsi bataillé à 8 joueurs par table pendant 3 jours, s'affrontant successivement en Hold'em, en Omaha high-low, en Razz, en Seven et en Seven high-low. Joué en limites fixes, évidemment (ce qui donne aux Américains un net avantage sur leurs adversaires du reste du monde).
On se souvient que l'an dernier, un Français bien connu, Bruno Fitoussi, avait failli remporter l'épreuve en terminant 2e. Cette année encore, un Français était en finale, lui aussi habitué des grands rendez-vous, Patrick Bueno. Mais accédant à la finale avec le plus petit tapis, il a terminé logiquement 8e, ce qui constitue de toute façon une très belle performance, et lui adjuge plus de $230.000 de gain.
Il faut savoir que d'un point de vue technique, remonter un handicap en jetons en limites fixes est beaucoup plus difficile qu'en no-limit. Ici, pas question de doubler sur un coup chanceux. Les adversaires voient bien que les blinds vous mangent peu à peu, donc ils évitent les coups, tout simplement, et vous laissent mourir à petit feu. Patrick avait un sixième du tapis du chip-leader, donc on comprend bien que, dans ces conditions, ses chances de gagner étaient réduites, sauf à toucher continuellement des cartes venues de l'espace.
A trois joueurs, le tournoi comportait Erick Lindgren, qui a déjà gagné un bracelet cette année. On imagine l'envie qu'il avait d'en décrocher un deuxième dans la même saison ! C'est en tout cas raté, car il termine 3e. La 2e place revient à Michael DeMichele, un joueur peu connu, d'où son grand mérite, et il n'a sûrement pas à rougir d'avoir été battu par ce grand stratège qu'est Scotty Nguyen, reconnaissable à ses colliers... mais surtout, à son jeu agressif et très déstabilisant. Scotty repart avec la bagatelle de deux misérables millions de dollars...
Voici les résultats de la table finale. On y trouve surtout de très grands noms du poker :
Cette année, ce sont 148 des meilleurs joueurs mondiaux qui ont réuni la somme pour participer. Ils ont ainsi bataillé à 8 joueurs par table pendant 3 jours, s'affrontant successivement en Hold'em, en Omaha high-low, en Razz, en Seven et en Seven high-low. Joué en limites fixes, évidemment (ce qui donne aux Américains un net avantage sur leurs adversaires du reste du monde).
On se souvient que l'an dernier, un Français bien connu, Bruno Fitoussi, avait failli remporter l'épreuve en terminant 2e. Cette année encore, un Français était en finale, lui aussi habitué des grands rendez-vous, Patrick Bueno. Mais accédant à la finale avec le plus petit tapis, il a terminé logiquement 8e, ce qui constitue de toute façon une très belle performance, et lui adjuge plus de $230.000 de gain.
Il faut savoir que d'un point de vue technique, remonter un handicap en jetons en limites fixes est beaucoup plus difficile qu'en no-limit. Ici, pas question de doubler sur un coup chanceux. Les adversaires voient bien que les blinds vous mangent peu à peu, donc ils évitent les coups, tout simplement, et vous laissent mourir à petit feu. Patrick avait un sixième du tapis du chip-leader, donc on comprend bien que, dans ces conditions, ses chances de gagner étaient réduites, sauf à toucher continuellement des cartes venues de l'espace.
A trois joueurs, le tournoi comportait Erick Lindgren, qui a déjà gagné un bracelet cette année. On imagine l'envie qu'il avait d'en décrocher un deuxième dans la même saison ! C'est en tout cas raté, car il termine 3e. La 2e place revient à Michael DeMichele, un joueur peu connu, d'où son grand mérite, et il n'a sûrement pas à rougir d'avoir été battu par ce grand stratège qu'est Scotty Nguyen, reconnaissable à ses colliers... mais surtout, à son jeu agressif et très déstabilisant. Scotty repart avec la bagatelle de deux misérables millions de dollars...
Voici les résultats de la table finale. On y trouve surtout de très grands noms du poker :