Winamax, l'exception francaise
Winamax vient d'annoncer avoir franchi le cap du million de joueurs inscrits sur son site.
Il y aurait aussi 330.000 joueurs en mode «argent réel» sur ce site.
Dans la plupart des pays, c'est le duo PokerStars-FullTilt qui caracole en tête. En France, c'est le duo PokerStars-Winamax. Ce n'est qu'une exception francaise de plus ! Bruel y est pour quelque chose, sa garde à vue en 2008 aussi. Leur Team Pro aussi, puisque c'est la première room à avoir eu une vraie politique de sponsoring à la francaise, d'ailleurs couronnée de succès sous l'égide de Michel Abécassis.
Curieusement, la loi de légalisation a joué en sa faveur, car elle a mis en exergue son avance sur ses concurrentes en matière de culture francaise dans le poker face aux multinationales. Wam-poker aussi a sa part de responsabilité dans le dispositif. Après avoir complètement restauré son logiciel (c'est l'un des plus ergonomiques du marché), les joueurs qui y jouent y restent généralement, dynamisés par une vigueur commerciale sans faille.
Maintenant, rappelez-vous il y a un an, avant la Coupe du Monde de football. Les futurs opérateurs de paris regardaient de haut les rooms de poker, l'air de dire "Petits joueurs, va..."
Un an après, les rôles ont été inversés. Aujourd'hui organiser des paris sur internet est devenu une horreur, car les Francais parient peu finalement. En revanche, ce sont de fieffés bluffeurs, et du coup, les opérateurs qui étaient "pure poker" comme Winamax raflent la mise (Winamax.fr = société francaise basée à Paris avec 70 salariés).
Vous avez déjà gagné un tournoi après avoir été ultra short-stack au milieu, sous les regards de pitié de vos adversaires ? Ma grand-mère me l'a toujours dit :
"C'est à la fin du bal qu'on voit le danseur".