Zèle au poker
Une fois de plus, du matériel a été saisi lors d'une étape du France Poker Tour. Lequel commence à connaitre la musique, vu que ce n'est pas la première fois que la Brigade des jeux fait du zèle. Car c'est bien de zèle qu'il s'agit ici, sinon comment expliquer qu'à une étape, aucune action ne soit faite, et qu'à une autre, des confiscations aient lieu, alors que le calendrier du France Poker Tour est connu et visible de tous depuis des mois ?
L'étape parisienne aura lieu les 29-30 novembre prochains (1.200 joueurs) et j'aurai l'avantage d'y participer. Là encore, on doit s'attendre à une arrivée sur place des hommes chargés de veiller sur l'ordre public, car des jetons, des cartes et des tapis de jeux logotés au nom d'un site internet (jamais remis aux participants mais gardés par les organisateurs) constituent, c'est tellement évident, une atteinte à l'ordre public.
Le France Poker Tour bénéficie de cette manière d'une campagne de publicité permanente. Par exemple, voici l'article de Valérie Sitnikow paru dans La Dépêche. Si le lien ci-dessous ne fonctione pas (les articles sont retirés régulièrement), en voici le contenu :
http://www.ladepeche.fr/article/2008/10/19/482810-La-police-s-invite-au-poker.html
"La police s'invite au poker. Plusieurs centaines de jetons de poker portant le logo « Winamax », un site de jeux de poker en ligne, ont été saisis ainsi que des exemplaires de la revue spécialisée « Live Poker ». En faisant une descente, hier matin, sur le France Poker Tour qui se tient actuellement à Toulouse, la police judiciaire toulousaine a voulu prendre les organisateurs de ce grand tournoi la main dans le sac. Un gros coup de « bluff » et surtout une vaste « hypocrisie par rapport à la confusion qu'entretient la loi française sur la réglementation des jeux de poker au regard du droit européen », réagit Charles Traonouez, coordinateur du France Poker Tour.
« Cette intervention était purement arbitraire. L'an dernier, lors de notre précédente édition, la justice a tranché par un non-lieu et la Cour de cassation nous a donné raison. Winamax est interdit de publicité actuellement en France, au risque d'enfreindre le droit européen. On subit de fortes pressions. Il y a un monopole du jeu en France avec des licences délivrées à quelques casinotiers et cercles de jeux. Les jetons Winamax qui ont été saisis provenaient de Marseille où nous étions la semaine dernière et où il n'y a pas eu de problèmes », poursuit-il.
"130 000 euros à partager. Ce tournoi de poker, le plus important du genre en France, a accueilli hier,au Stadium, quatre cents participants en vue de leur qualification. Après élimination, ils ne seront plus qu'onze à rester ce soir à la table de jeu pour se partager au final une cagnotte 130 000 € et gagner leur sésame pour la grande finale du FPT, qui se tiendra à l'étranger. Jetons démonétisés et pré-inscription gratuite sur internet, ce tournoi est sponsorisé cette année par la société Winamax, qui développe les jeux de poker en ligne dans toute l'Europe. De là, sont issus de nouveaux « as », passés professionnels, comme l'étudiant toulousain Ludovic Lacay surnommé « Sir Cuts ». Présent au FPT du Stadium et sponsorisé, bien sûr, par Winamax, «Sir Cuts» ne pouvait que regretter l'incident des jetons. Et de rappeler que le poker est devenu,ces dernières années, un phénomène de société. A son tour, la France envisage de légaliser les jeux de hasard en ligne d'ici fin 2009, en ouvrant ce marché sur internet. Valérie Sitnikow
19/10/2008
http://www.ladepeche.fr
L'étape parisienne aura lieu les 29-30 novembre prochains (1.200 joueurs) et j'aurai l'avantage d'y participer. Là encore, on doit s'attendre à une arrivée sur place des hommes chargés de veiller sur l'ordre public, car des jetons, des cartes et des tapis de jeux logotés au nom d'un site internet (jamais remis aux participants mais gardés par les organisateurs) constituent, c'est tellement évident, une atteinte à l'ordre public.
Le France Poker Tour bénéficie de cette manière d'une campagne de publicité permanente. Par exemple, voici l'article de Valérie Sitnikow paru dans La Dépêche. Si le lien ci-dessous ne fonctione pas (les articles sont retirés régulièrement), en voici le contenu :
http://www.ladepeche.fr/article/2008/10/19/482810-La-police-s-invite-au-poker.html
"La police s'invite au poker. Plusieurs centaines de jetons de poker portant le logo « Winamax », un site de jeux de poker en ligne, ont été saisis ainsi que des exemplaires de la revue spécialisée « Live Poker ». En faisant une descente, hier matin, sur le France Poker Tour qui se tient actuellement à Toulouse, la police judiciaire toulousaine a voulu prendre les organisateurs de ce grand tournoi la main dans le sac. Un gros coup de « bluff » et surtout une vaste « hypocrisie par rapport à la confusion qu'entretient la loi française sur la réglementation des jeux de poker au regard du droit européen », réagit Charles Traonouez, coordinateur du France Poker Tour.
« Cette intervention était purement arbitraire. L'an dernier, lors de notre précédente édition, la justice a tranché par un non-lieu et la Cour de cassation nous a donné raison. Winamax est interdit de publicité actuellement en France, au risque d'enfreindre le droit européen. On subit de fortes pressions. Il y a un monopole du jeu en France avec des licences délivrées à quelques casinotiers et cercles de jeux. Les jetons Winamax qui ont été saisis provenaient de Marseille où nous étions la semaine dernière et où il n'y a pas eu de problèmes », poursuit-il.
"130 000 euros à partager. Ce tournoi de poker, le plus important du genre en France, a accueilli hier,au Stadium, quatre cents participants en vue de leur qualification. Après élimination, ils ne seront plus qu'onze à rester ce soir à la table de jeu pour se partager au final une cagnotte 130 000 € et gagner leur sésame pour la grande finale du FPT, qui se tiendra à l'étranger. Jetons démonétisés et pré-inscription gratuite sur internet, ce tournoi est sponsorisé cette année par la société Winamax, qui développe les jeux de poker en ligne dans toute l'Europe. De là, sont issus de nouveaux « as », passés professionnels, comme l'étudiant toulousain Ludovic Lacay surnommé « Sir Cuts ». Présent au FPT du Stadium et sponsorisé, bien sûr, par Winamax, «Sir Cuts» ne pouvait que regretter l'incident des jetons. Et de rappeler que le poker est devenu,ces dernières années, un phénomène de société. A son tour, la France envisage de légaliser les jeux de hasard en ligne d'ici fin 2009, en ouvrant ce marché sur internet. Valérie Sitnikow
19/10/2008
http://www.ladepeche.fr