Claude Cohen
F. Montmirel et Claude Cohen
5 questions à... Claude Cohen
(13 mai 2006, Vevey, Suisse)
Claude Cohen est un des plus brillants champions francais. Son talent pokérien a éclaté au grand jour le 24 avril 1997, lors des WSOP, quand il a remporté le titre mondial de l'Omaha limit (seuls 3 Français ont un titre mondial WSOP à ce jour : Gilbert Gross, Claude Cohen et Patrick Bruel). C'est un homme serein et sûr de lui qui me recoit sur la terrasse ensoleillée de l'Hotel des 3 Couronnes, à Vevey, au bord du Lac Léman.
1. Comment pratiques-tu le poker ?
En cash-games, en club. Jamais en partie privée. Et en tournoi international, aussi. En temps normal, je joue tous les jours. Mais en ce moment j'ai beaucoup de travail par ailleurs alors je ne joue qu'une dizaine d'heures par semaine.
2. Te considères-tu comme un pro ?
On peut le dire, oui, même si je me considère comme un joueur moyen. Depuis ma victoire à Las Vegas, c'est le poker qui me fait vivre. C'était même aussi le cas quelques années avant. Depuis 1998, la naissance de mon fils, je limite mon temps de jeu mais je reste présent pour les grands rendez-vous.
3. Que fais-tu aujourd'hui à part jouer ?
Je participe à l'élaboration d'un site, Atlaspoker.com. C'est un site de poker en ligne pas comme les autres. Nous allons proposer des compétitions avec un système de points gagnants qui va permettre de remporter des entrées à de grands tournois internationaux. Ce site va donc cibler d'abord les joueurs à petit budget pour leur permettre d'exprimer leurs talents en poker. Le but est de sponsoriser des joueurs doués.
4. Et quand ce site sera-t-il opérationnel ?
Dès juin 2006. On y trouvera aussi une école en ligne, des réponses personnalisées aux questions des internautes, des tournois gratuits etc. Ce sera un grand site de poker francophone.
5. Quel conseils donnerais-tu à un jeune qui veut devenir pro ?
D'aller d'abord sur Pokeratlas ! Ce site ne fera que l'améliorer. Mais attention : être pro exige de la discipline, de la constance. Il faut être très bon, c'est impératif. Il vaut mieux avoir le poker comme passe-temps que comme métier. Et éviter les cash-games. Il vaut mieux participer à des tournois !
Claude, merci... et bonnes cartes !